I've seen reference to this sort of construction being called "massification", and also "transformateur qualitatif".
Massification (en): (grammar) Conversion of a count noun to a mass noun.
Massifier (fr): Faire devenir un phénomène de masse, donner un effet de masse à (quelque chose). [en: To cause to become a mass phenomenon, to give a mass effect to (something).]
In-the-wild example from here, discussing mass nouns (noms indénombrables/massiques) vs. count nouns (noms dénombrables/comptables), emphasis mine:
Les noms indénombrables (ou "massiques") peuvent s'employer avec un
partitif au singulier :
Je bois du vin.
Je mange du pain.
Il y a du vent.
J'ai besoin d'oxygène.
Ce qui n'est pas possible pour les noms dénombrables :
*Je bois du bock -> je bois un bock.
*Il y a de l'accident sur la route -> il y a un accident.
(Même si on peut toujours trouver des expressions où l'on "massifie" le
nom en question :
une rumba -> il y a de la rumba dans l'air
un accident -> avec ce verglas, il y a de l'accident dans l'air
un tibia -> avec ce verglas, il y a du tibia cassé dans l'air).
A more scholarly source which fully discusses the noun categories can be found in Georges Kleiber, Massif/comptable : d'une problématique à l'autre, Langue française 2014/3 (n° 183), pages 3 - 24.
Kleiber uses both the terms massification as well as transformateur qualitatif for this usage:
8: LA QUESTION DES CONVERSIONS OU TRANSFERTS
Comme nous l’avons signalé supra, le fait de postuler que les noms possèdent eux-mêmes le trait comptable ou massif conduit aussi à postuler un phénomène de transfert ou de conversion (ou encore coercition) lorsqu’ils apparaissent dans un emploi qui répond au trait opposé à celui qui est leur trait inhérent : un nom intrinsèquement comptable peut apparaître en emploi massif et, inversement, un nom intrinsèquement massif, peut apparaître en livrée comptable. L’affaire est plutôt bien connue. Les travaux d’avant 2000 ont en effet mis en relief cinq principaux types de changements, en recourant à un machinisme métaphorique pour les expliciter.
Pour le passage du comptable au massif, trois modes de conversion ont été relevés, deux modes sur le plan quantitatif (1 et 2), un sur le plan qualitatif (3) :
celui de l’écrasement de l’entité comptable qui, à l’issue de l’opération, n’est plus qu’une substance sans formes (une « bouillie » pour reprendre le mot de Galmiche, 1989 : 67). Ce modèle de conversion correspond au « broyeur universel » de F. J. Pelletier (1975) et se trouve illustré par un exemple comme : Ne marche pas dedans. Il y a de l’œuf par terre !
celui de la pluralisation indéfinie (Kleiber 1990), qui présente des occurrences d’entités comptables (non broyées !) comme non discernables. Pour représenter ce modèle, M. Galmiche (1989 : 70) a proposé la fiction d’une autre machine, celle du multiplicateur, que l’on trouve à l’œuvre dans des emplois tels que : Il y a du sanglier dans la forêt, Il y avait de la voiture à perte de vue.
celui de la massification qualificative (qui fait écho à la massification quantitative à l’œuvre dans 1- et 2-) (Kleiber 1992, 1994 : 106-107), qui réduit l’occurrence ou les occurrences d’une entité comptable à une substance qualitative homogène, c’est-à-dire qui en fait une sorte de propriété, équivalant sur le plan qualitatif, à ce qu’est la matière sur le plan quantitatif, comme le montrent des énoncés tels que : Ça, c’est de la bagnole !, Cette statue, c’est du Rodin.
Si l’on entendait lui faire correspondre une machine fictive, c’est celle du «transformateur qualitatif» que nous proposerions aujourd’hui.